Pourquoi Les déferlantes ? Parce que au-delà des vagues c'est aussi l’image de ce que l'on prend dans la figure, ce sont les émotions qui nous bousculent, c’est ce qui nous oblige à aller plus loin jusqu’ à se mettre à nu "les vagues font comme cela, la vie aussi"… "il faut accepter d'être déferlé, de ne pas toujours se protéger. C'est ainsi qu'on avance, qu'on est peut-être vrai" nous dit l’auteur.
Le gardien de phare aime trop les oiseaux
Des oiseaux par milliers volent vers les feux
Par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés par milliers assommés
Par milliers ils meurent.
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux ils les aiment trop
Alors il dit tant pis je, m'en fous
Et il éteint tout ! ! !
Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles...
Un cargo chargé d'oiseaux...
Des milliers d'oiseaux des îles...
...Des milliers d'oiseaux noyés...!
Jacques Prévert
Le poème de Jacques Prévert est le fil rouge de ce livre à l’atmosphère tragique si bien rendue par la présence de personnages typés en symbiose avec leur environnement. Une étude de caractères réussie par Claudie Gallay dans un style simple qui claque comme le ressac.
Une histoire de deuil d’amour, la recherche d’un passé, un point d’appui pour l’avenir.
Le livre aurait gagné d'être un peu plus court, ça traine un peu. Est-ce un nécessaire et lent cheminement vers une fin prévisible ?
Quelques unes d'entre nous aurait préféré plus de descriptions de la mer, d'autre pensent que la mer est partout…
Une participante accablée par des détails inutiles a trouvé le style poussiéreux.
Les déferlantes ont beaucoup plus à la majorité et donné lieu à une bonne discussion.
Groupe : Quatre vents (Mars 2011)